Témoignages Pentecôte 2015 à Fargues

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Témoignages Pentecôte 2015 à Fargues. Photos. Intervention du Père Xavier JAHAN. Feuille de Messe et Livret de la veillée de Pentecôte.

Témoignages Pentecôte 2015 à Fargues

 

Samedi de Pentecôte,le 23 Mai 2015 à l’église de Fargues

 

Nous avons pu fêter Pentecôte en secteur...
une belle fête avec un beau feu pendant la messe disant ce jaillissement de l’Esprit qui vient de la croix avec une statue très riche voir les photos...

 

 

Pentecote 2015-05-23 B

Dès 15h,
"Vie dans l’Esprit"

avec le père Xavier JAHAN, jésuite à Toulouse
(responsable du Site Prier-au-coeur-du-monde)

 

Enseignement, Réflexion, Partage, Prière ...
Avec des textes de l'Exode et d'Ezéchiel
(les ossements desséchés)

 

Cliquez sur l'image pour voir
le LIVRET DE PENTECÔTE

 

 

 

Pentecote 2015-05-23 C

 

Puis, après le repas partagé,

 

temps de partage et de fraternité.

 

Cliquez sur l'image
pour voir l'Album Photos

 

 

 

 

Pentecote 2015-05-23 A

 

La messe a eu lieu à 20h30

 


Cliquez sur l'image pour voir

La Feuille de messe

 

 

et la Veillée de Pentecôte a pris fin à 22h30.

 

 

 

Intervention du Père Xavier JAHAN 


À l’homme assoiffé de salut, Jésus dans l’Évangile se présente comme la source où puiser, le rocher d’où le Père fait jaillir des fleuves d’eau vive pour tous ceux qui croient en lui (cf. Jn 7, 38).
Avec cette prophétie, proclamée publiquement à Jérusalem, Jésus annonce à l’avance le don de l’Esprit Saint que recevront ses disciples après sa glorification, c’est-à-dire sa mort et sa résurrection (cf. v. 39).

 

L’Esprit Saint est l’âme de l’Église. Il donne la vie, il suscite les différents charismes qui enrichissent le peuple de Dieu et surtout, il crée l’unité entre les croyants : de beaucoup il fait un seul corps, le corps du Christ.
Toute la vie et la mission de l’Église dépendent de l’Esprit Saint ; c’est lui qui réalise toute chose.

 

La même profession de foi, comme nous le rappelle saint Paul dans la première lecture d’aujourd’hui, est possible seulement parce qu’elle est suggérée par l’Esprit Saint : « Personne n’est capable de dire : “Jésus est Seigneur” sinon dans l’Esprit Saint » (1 Co 12, 3b).

Quand nous prions, c’est parce que l’Esprit Saint suscite la prière dans notre cœur.
Quand nous brisons le cercle de notre égoïsme, que nous sortons de nous-mêmes et nous approchons des autres pour les rencontrer, les écouter, les aider, c’est l’Esprit de Dieu qui nous a poussés.

 

Quand nous découvrons en nous une capacité inconnue de pardonner, d’aimer celui qui ne nous aime pas, c’est l’Esprit Saint qui nous a saisis.
Quand nous passons outre les paroles de convenance et que nous nous adressons aux frères avec cette tendresse qui réchauffe le cœur, nous avons été certainement touchés par l’Esprit Saint.

 

C’est vrai, l’Esprit Saint suscite les différents charismes dans l’Église ; apparemment, cela semble créer du désordre, mais en réalité, sous sa conduite, cela constitue une immense richesse, parce que l’Esprit Saint est l’Esprit d’unité, qui ne signifie pas uniformité. Seul l’Esprit Saint peut susciter la diversité, la multiplicité et, en même temps, opérer l’unité.

Quand nous voulons faire la diversité, et que nous nous arrêtons sur nos particularismes et sur nos exclusivismes, nous apportons la division ; et quand nous voulons faire l’unité selon nos desseins humains, nous finissons par apporter l’uniformité et l’homologation. Si au contraire, nous nous laissons guider par l’Esprit, la richesse, la variété, la diversité ne deviennent jamais conflit, parce que Lui nous pousse à vivre la variété dans la communion de l’Église.
 

La multitude des membres et des charismes trouve son principe harmonisateur dans l’Esprit du Christ, que le Père a envoyé et qu’il continue d’envoyer, pour accomplir l’unité entre les croyants. L’Esprit Saint fait l’unité de l’Église : unité dans la foi, unité dans la charité, unité dans la cohésion intérieure. L’Église et les Églises sont appelées à se laisser guider par l’Esprit Saint, en se plaçant dans une attitude d’ouverture, de docilité et d’obéissance.
 

Il s’agit d’une perspective d’espérance, mais en même temps laborieuse, puisqu’il y a toujours en nous la tentation de résister à l’Esprit Saint, parce qu’il bouleverse, parce qu’il secoue, il fait marcher, il pousse l’Église à avancer. Et il est toujours plus facile et plus commode de se caler dans ses propres positions statiques et inchangées. En réalité, l’Église se montre fidèle à l’Esprit Saint dans la mesure où elle n’a pas la prétention de le régler ni de le domestiquer. Et nous, chrétiens, nous devenons d’authentiques disciples-missionnaires, capables d’interpeller les consciences, si nous abandonnons un style défensif pour nous laisser conduire par l’Esprit. Il est fraîcheur, imagination, nouveauté.
 

Nos défenses peuvent se manifester par le retranchement excessif sur nos idées, sur nos forces – mais ainsi nous glissons dans le pélagianisme –, ou par une attitude d’ambition et de vanité.
Ces mécanismes défensifs nous empêchent de comprendre vraiment les autres et de nous ouvrir à un dialogue sincère avec eux. Mais l’Église, née de la Pentecôte, reçoit en consigne le feu de l’Esprit Saint, qui ne remplit pas tant la tête d’idées mais incendie le cœur ; elle est investie du vent de l’Esprit qui ne transmet pas un pouvoir, mais habilite à un service d’amour, à un langage que chacun est en mesure de comprendre.


Sur notre chemin de foi et de vie fraternelle, plus nous nous laisserons guider avec humilité par l’Esprit du Seigneur, plus nous dépasserons les incompréhensions, les divisions et les controverses et plus nous serons signes crédibles d’unité et de paix.

Père Xavier Jahan, Jésuite

 

 

 

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